Ces SCPI vont encore chuter en 2024 : découvrez notre liste noire !

Découvrez les SCPI à fuir absolument en 2024. Notre analyse révèle les signaux d'alerte et véhicules à risque. Protégez soin de votre épargne avant qu'il ne soit trop tard.

Margot MARAVAL
4 minutes de lecture

Ces SCPI vont encore chuter en 2024 : découvrez notre liste noire !

Découvrez sans plus attendre la liste des SCPI à fuir impérativement pour protéger votre patrimoine. Face à des baisses historiques atteignant -40%, il est crucial d'identifier les signaux d'alerte avant qu'il ne soit trop tard.

Résumé :

  • Certaines SCPI ont perdu jusqu'à 39,4% de leur valeur en moins de 2 ans
  • 30 SCPI ont déjà déprécié leur prix de part depuis début 2023
  • Les SCPI de bureaux sont particulièrement touchées par la crise
  • Des signaux d'alerte existent pour repérer les SCPI à risque
  • Des alternatives plus sûres restent disponibles sur le marché
  • Le marché des SCPI traverse une période de turbulences sans précédent. Alors que certains véhicules d'investissement continuent d'afficher des performances solides, d'autres voient leur valorisation s'effondrer, mettant en péril l'épargne de milliers d'investisseurs. Dans ce contexte, identifier les SCPI à fuir est devenu une nécessité absolue pour tout épargnant avisé.

    Face à des baisses de prix historiques, pouvant atteindre près de 40% sur certains véhicules, la vigilance est plus que jamais de mise. Notre analyse approfondie vous révèle les signaux d'alerte à surveiller et les SCPI qui présentent les plus grands risques pour votre patrimoine. Découvrez sans plus attendre notre guide complet pour protéger votre investissement.

    Les grandes perdantes de 2023 : retour sur une année catastrophique

    L'année 2023 restera gravée dans l'histoire des SCPI comme celle de toutes les désillusions. Le marché a connu une vague de dévalorisations sans précédent, touchant pas moins de 30 véhicules d'investissement. Ce phénomène, loin de s'essouffler, a même pris de l'ampleur en 2024, laissant de nombreux investisseurs désemparés face à la fonte de leur capital.

    La vague de dévalorisation historique

    Les chiffres donnent le vertige et témoignent de l'ampleur de la crise. Primopierre s'est particulièrement distinguée, avec une chute vertigineuse de 39,4% de sa valeur. Cette dégringolade spectaculaire n'est malheureusement pas un cas isolé. Laffitte Pierre a vu son prix de part s'effondrer de 34,4%, tandis qu'Accimmo Pierre et Génépierre ont respectivement perdu 31,2% et 29,3% de leur valeur. Plus inquiétant encore, certaines de ces SCPI ont enchaîné jusqu'à quatre baisses successives en moins de 18 mois, témoignant d'une spirale négative dont elles peinent à sortir.

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    Les signes révélateurs d'une SCPI en danger

    En analysant de près ces SCPI en difficulté, un profil type se dessine clairement. Le principal point commun réside dans leur exposition massive aux bureaux vieillissants, un secteur particulièrement fragilisé par l'essor du télétravail post-Covid. Ces actifs, autrefois considérés comme des valeurs sûres, peinent désormais à trouver preneurs ou nécessitent des travaux de rénovation coûteux pour rester attractifs.

    La sous-performance chronique constitue un autre signal d'alarme majeur. Sur l'ensemble des SCPI ayant baissé leur prix de part, seule une poignée - huit pour être précis - parvenait encore à afficher en 2023 des rendements supérieurs à la moyenne du marché de 4,52%. Cette contre-performance persistante révèle des faiblesses structurelles profondes dans leur modèle économique.

    Comment identifier les SCPI à risque ? Les indicateurs qui ne trompent pas

    Pour protéger son épargne, il devient primordial d'apprendre à décrypter les signaux qui annoncent des turbulences à venir. L'analyse approfondie des SCPI en difficulté permet de dégager plusieurs indicateurs particulièrement révélateurs.

    Les signes avant-coureurs d'une dévalorisation

    En première ligne, la concentration géographique et sectorielle du patrimoine mérite une attention particulière. Une SCPI massivement investie dans les bureaux, particulièrement dans des zones secondaires, s'expose à une plus grande vulnérabilité. La diversification, tant géographique que typologique, reste un rempart essentiel contre les aléas du marché.

    L'historique des performances constitue également un indicateur précieux. Des rendements systématiquement inférieurs à la moyenne du marché sur plusieurs années traduisent souvent des problèmes structurels. De même, un taux d'occupation financier en baisse constante révèle des difficultés croissantes à louer les biens du patrimoine.

    La valeur de reconstitution : un indicateur clé souvent négligé

    La valeur de reconstitution représente un thermomètre particulièrement fiable de la santé d'une SCPI. Cette donnée fondamentale, encadrée par l'AMF, doit théoriquement rester dans une fourchette de plus ou moins 10% par rapport au prix de la part. Tout écart significatif par rapport à cette norme doit être considéré comme un signal d'alerte majeur.

    Le nouveau visage du marché des SCPI : qui survivra en 2024 ?

    Face à ces turbulences, le marché des SCPI se polarise de plus en plus nettement entre les véhicules qui résistent et ceux qui inquiètent.

    Les acteurs qui maintiennent le cap

    Certaines sociétés de gestion se distinguent par leur résilience remarquable. Atland Voisin, avec sa SCPI Epargne Pierre, maintient fermement son cap. Sofidy, grâce à une gestion rigoureuse d'Immorente, continue d'afficher des performances solides.

    Norma Capital, à travers Vendôme Régions, démontre qu'une stratégie d'investissement bien pensée permet de traverser les tempêtes. Plus impressionnant encore, Kyaneos AM a même réussi à augmenter le prix de part de Kyaneos Pierre, passant de 220€ à 222€ en juillet 2024, preuve qu'une croissance maîtrisée reste possible même en période troublée.

    Les profils les plus préoccupants

    À l'opposé, certaines SCPI accumulent les facteurs de risque. Les plus exposées sont celles qui conjuguent une forte présence dans l'immobilier de bureau tertiaire avec des baisses successives de leur prix de part.

    La situation devient particulièrement préoccupante lorsque ces véhicules affichent également une surcote importante par rapport à leur valeur de reconstitution, laissant présager de nouvelles corrections à venir. La dégradation continue du taux d'occupation de leur patrimoine ne fait qu'amplifier ces inquiétudes, créant un cercle vicieux dont il est difficile de s'extraire.

    Dans ce contexte de forte turbulence, identifier les SCPI à fuir n'a jamais été aussi crucial pour protéger son patrimoine. Les signaux d'alerte sont désormais clairement identifiables : concentration excessive dans les bureaux, sous-performance chronique, et déconnexion entre le prix de part et la valeur de reconstitution doivent vous mettre en garde.

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